Après avoir annoncé l’interdiction de tous les déplacements nocturnes pendant le mois de Ramadan, de 19h à 5h du matin, le ministère de l’Intérieur liste les cas exceptionnels pouvant continuer à circuler. Les journalistes des médias écrits et électroniques privés ne sont pas concernés.
Cependant, le ministère a souligné que les personnes exerçant d’autres métiers jugés essentiels, peuvent sortir à condition d’avoir une attestation signée et cachetée par leurs supérieurs hiérarchiques. Il s’agit des personnes travaillant dans les secteurs suivants :
– Services de permanence dans les administrations publiques,
-Les chaînes d’information publiques et les radios privées,
-Les services d’intervention dans les secteurs de l’eau, électricité, assainissement, propreté, télécommunications, autoroutes,
– Les muezzins chargés de lancer l’appel à la prière dans les mosquées,
– Les activités nécessaires à la vie quotidienne des citoyens et nécessitant un travail de nuit : boucheries, boulangeries, transporteurs de marchandises,
– Les activités industrielles, agricoles et halieutiques nécessitant un travail de nuit, comme l’industrie pharmaceutique, le textile, l’agroalimentaire, l’énergie & mines, les ports et aéroports,
– Les activités de centres d’appels, de gardiennage et les pourvoyeurs de fonds.
Le communiqué du ministère de l’intérieur rappelle que les autorités locales et les services sécuritaires veilleront à l’application des mesures du contrôle strict à l’endroit de quiconque se trouvant sur la voie publique en dehors des restrictions annoncées dans le communiqué. Le même communiqué ne fait aucunement référence aux journalistes, ainsi qu’aux autres travailleurs dans le secteur de la presse écrite ou électronique privées, qui semblent avoir été exclus de la liste des personnes autorisées à sortir après 19 heures.