La majorité gouvernementale est appelée à élaborer un programme de réforme global “tenant compte des engagements des programmes électoraux de ses partis”, a indiqué le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka.
S’exprimant lors d’un point de presse au cours duquel le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, a annoncé la majorité gouvernementale qui sera composée du Rassemblement national des Indépendants (RNI), du PAM et du PI, M. Baraka a souligné la nécessité de faire de l’étape de la formation du nouveau gouvernement un moment déterminant et approprié pour une interaction positive avec les aspirations et les attentes des citoyens, pour la restauration de la confiance dans les institutions et pour l’édification de l’avenir sur la base des orientations du Nouveau modèle de développement (NMD).
Le Parti de l’Istiqlal travaillera dur, en réponse à la forte volonté des citoyens, en vue de créer une alternative innovante et une vision claire pour l’avenir, de même qu’il mobilisera toutes ses capacités, son bagage intellectuel, son référentiel et l’expérience accumulée en matière de gestion de la chose publique, locale et nationale “pour la réussite de l’action de ce gouvernement et de cette étape essentielle pour notre pays”, a-t-il ajouté.
M. Baraka a, en outre, fait part de la disposition de son parti à “contribuer au développement démocratique de notre pays, à l’élaboration et à la maturation des options, des visions, des programmes et des politiques susceptibles de garantir le succès des projets de réforme menés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI”, saluant l’adhésion du parti à “cette alliance gouvernementale issue des urnes et qui constitue aujourd’hui l’alternative politique et démocratique élue pour mener la prochaine étape”.
Et de préciser que le PI attend avec impatience l’émergence d’un gouvernement fort et harmonieux issu de cette alliance, dont “la performance sera marquée par l’homogénéité, la coopération, l’efficacité, une vision d’avenir et par une forte volonté de changer et de rompre avec les politiques ayant atteint leurs limites”.
Le parti espère également que la concorde gouvernementale se répercute sur la gestion territoriale “pour que le programme gouvernemental ait un impact positif et réponde aux intérêts et attentes de la population locale”, a poursuivi M. Baraka, se félicitant de la coordination en cours entre les trois partis pour ce qui est de l’élection des instances gestionnaires des régions, des arrondissements, des communes, des municipalités et des mairies.
Les partis formant la majorité gouvernementale souhaitaient changer l’approche précédemment appliquée en annonçant la formation de la majorité gouvernementale avant de commencer à identifier les portefeuilles que chaque parti gérerait séparément, a-t-il tenu à souligner.
M. Baraka a également indiqué que ces ces partis estiment que le plus important est de répondre à la volonté populaire et de construire une atmosphère de confiance et de se concentrer sur le consensus autour du programme gouvernemental, basé sur les engagements pris dans les programmes électoraux et sur la base des orientations contenues dans le NMD.
Les trois partis qui forment la majorité gouvernementale disposent de 269 sièges, répartis entre le RNI, arrivé premier aux élections législatives avec 102 sièges, suivi du PAM (86 sièges) et du PI avec un total de 81 sièges.