Université d’été du RNI : des échanges sans ambages

En marge de la quatrième édition de l’Université d’été de la jeunesse du RNI, des cadres dirigeants de la formation politique ont animé un atelier sous la thématique « les défis mondiaux et le pari de l’Etat social ».

Sélection non exhaustive de dixit-chocs.

Mustapha Baytas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement

« La crise mondiale n’est pas à dissocier de la faiblesse de la démocratie au niveau international, exacerbée par la montée du populisme et l’émergence de dirigeants individualistes. Tous les pays influents au monde, voient actuellement leur démocratie se fragiliser. »

« Face aux défis économiques que le monde et le Maroc ont à relever, un ensemble d’alternatives doit être envisagé, notamment ceux liés à la rareté des précipitations qui imposent d’investir dans des projets de dessalement de l’eau de mer ainsi que dans les énergies renouvelables de manière à assurer notre indépendance énergétique. »

Mohamed Boussaid, membre du bureau politique

« Le monde a toujours subi des chocs et des crises engendrant des répercussions. Sauf qu’actuellement, les chocs sont devenus multiples, variés et successifs. »

« La pandémie a imposé de nouveaux défis économiques, sociaux et financiers, auxquels s’est ajoutée la guerre ukraino-russe -qui a engendré des taux d’inflation élevés dans le monde- ainsi que des crises climatiques. Le Maroc ne peut rien contre l’inflation ou les changements climatiques, mais ces transformations, nous impose à se préparer psychologiquement à d’autres crises. »

Mohamed Chaouki, président de la commission des Finances à la Chambre des représentants

« Le climat économique mondial s’est caractérisé par une multiplicité de crises, ce qui rend l’avenir incertain. Le défi le plus important est la manière de réagir à ces crises. Devant la crise économique mondiale de 2008, le monde s’est uni pour l’affronter, alors que pendant la crise actuelle, chaque pays gère la situation à sa manière. »

« Le Maroc gère bien la crise économique mondiale actuelle et continue de bénéficier de la confiance des agences de notation et des institutions internationales. Cela se confirmé par le taux d’inflation relativement maîtrisé au Royaume par rapport à un ensemble de pays voisins. »

Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture et de la Pêche

« Le gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch est conscient des défis économiques et sociaux auxquels il est confronté. Il s’est engagé à concrétiser tous les projets. »

« Dans le projet de loi de Finances 2023, il y a des directives pour consolider les piliers de l’Etat social afin de construire un Maroc de progrès et de dignité. »

 

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