Devant la recrudescence du syndrome de « réunionite aigüe » diagnostiqué chez de nombreuses entreprises, l’organisation des réunions est devenue un véritable casse-tête pour les dirigeants.
Tenus d’en limiter la fréquence tout en en préservant la qualité, c’est-à-dire, l’efficacité des réunions, les managers doivent réapprendre à les préparer, à les organiser.
« Moins de réunions et plus de résultats », tel est le slogan clamé par les spécialistes qui estiment qu’un nombre important de réunions hebdomadaires ne signifie pas forcément un meilleur suivi du travail de l’équipe.
Bien au contraire, organiser des réunions de travail sans trop savoir quoi en faire ne peut que nuire à la performance de l’équipe qui se voit contrainte d’y assister alors que leur utilité est loin d’être avérée.
Mal préparées, ces réunions sont souvent ennuyeuses et inefficaces dans la mesure où elles sont considérées, par la plupart des assistants, comme un outil de communication ou de travail chronophage qui n’ajoute rien à l’équipe.
Bien que souvent justifiée, cette perception négative est, pourtant, erronée car les réunions demeurent indispensables pour assurer la coordination et le bon déroulement du travail au sein de l’entreprise.