Le secteur bancaire reste l’un des plus résilients aux perturbations économiques. Depuis la crise sanitaire, l’activité des banques n’a pas fléchi, aidée en cela par les différentes mesures prises pour faciliter le renflouement des trésoreries des entreprises en difficulté et relancer leur activité. Alors que l’encours des crédits affichait une hausse de 3% en moyenne, il a progressé de 5,3 en 2019 et 4,6% en 2020. Un fléchissement s’en est suivi, avec une hausse de 2,7% aussi bien en 2021 qu’à fin juin 2022. Il y a lieu de noter la contribution croissante des crédits de trésorerie dans les crédits bancaires totaux. En effet, d’un poids de 20,7% en 2019 (année normative), l’encours est monté crescendo pour atteindre 25% en juillet de cette année, à 254 milliards de DH. Cela s’explique notamment par le besoin en fonds de roulement croissant des entreprises, en vue de faire face au renchérissement des prix des intrants. En revanche, la part des crédits à l’équipement dans le financement bancaire est passée.
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