L’année qui déroule ses premiers jours nous promet bien des changements sur le plan économique. Des chantiers devront, en effet, connaitre leur aboutissement en 2019, d’autres franchiront des étapes décisives, alors que de nouveaux projets seront lancés. Ces nouveaux développements dans la marche socio-économique du pays sont d’autant plus pressants que l’année qui commence coïncide avec le mi-mandat de l’équipe gouvernementale (2017-2021). Cette dernière est fortement attendue sur plusieurs dossiers, les uns plus brûlants que les autres, d’où la nécessité d’accélérer la cadence. Un échantillon des projets au programme cette année nous donne une idée sur l’ampleur de la tâche. Il en est ainsi de la régionalisation dont la mise en œuvre devra, selon toute vraisemblance, connaitre un nouveau rythme cette année, vu notamment la sortie de la charte de déconcentration. Un chantier qui rime avec un autre, tout aussi stratégique, à savoir la conception d’un nouveau modèle de développement. Aux côtés de cette préoccupation d’un développement qui assurera une large et juste distribution de ses fruits, figure le chantier de l’émergence d’une classe moyenne rurale qui sous-tendra la future stratégie agricole.
La reconfiguration du paysage économique du pays attendue cette année reposera également sur la mise en place de nouveaux plans sectoriels, ainsi que sur l’amélioration de l’environnement des affaires pour booster l’entrepreneuriat et attirer davantage d’investissements étrangers. Cet effort d’amélioration de l’attractivité du Royaume aux yeux d’investisseurs internationaux capitalisera, d’ailleurs, sur l’écosystème mis en place pour les Métiers mondiaux du Maroc (MMM), dont l’industrie automobile où le Maroc espère attirer un autre grand constructeur. L’année en cours sera, d’ailleurs, marquée par le démarrage de l’activité commerciale de PSA Maroc qui exportera ses premières voitures made in Morocco.
2019 devra également apporter son lot de nouveautés dans d’autres domaines, comme les projets d’infrastructures structurants, d’énergies renouvelables, de formation professionnelle et d’élargissement de la protection sociale. Il est aussi attendu que l’État passe à la vitesse supérieure dans les réformes entamées, telles celles de la retraite et de l’enseignement.
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