Revivifier le commerce. C’est désormais le challenge du ministère de l’Industrie, de l’investissement et du commerce. Un challenge où toutes les parties seront impliquées: la CGEM, les représentants des commerçants, les acteurs eux mêmes, les CCIS. Après avoir traîné une réputation de coquilles vides, les chambres voient aujourd’hui leurs missions se redessiner. Elles vont d’ailleurs avoir de nouveaux rôles notamment pour mettre en place la stratégie du commerce qui sera définie dans les prochains mois. Le secteur du commerce emploie actuellement 1,5 million de Marocains, soit 13,8 % de la population active, et contribue au PIB à hauteur de 8 % avec une valeur ajoutée de 84 milliards de DH. Le Royaume compte actuellement 800.000 points de vente, dont 80 % relevant du réseau traditionnel. Mieux structuré, il serait pourvoyeur de beaucoup plus d’emplois. D’où la préparation d’une stratégie globale qui devra inclure les petits commerçants et leurs problèmes. A savoir, un développement continu du commerce de proximité et une couverture médicale à tous les commerçants. Et pour justement n’oublier personne, le ministère a d’abord démarré par une série de rencontres régionales pour écouter l’ensemble des intervenants du secteur. L’ultime étape était un forum national du commerce qui vient d’achever ses travaux à Marrakech. La rencontre qui a rassemblé plus de 1.500 participants avait pour objectif de définir les grands axes de la stratégie sur 20 à 30 ans. Parmi les orientations de cette stratégie et les enjeux et défis à relever, les volets fiscaux. Tijara 2020, la fédération professionnelle regroupant les principaux distributeurs de produits de grande consommation a par exemple présenté 20 recommandations dont une dizaine concernant la fiscalité.
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