Le Maroc a progressé de deux places dans l’indice de développement des TIC, se positionnant au 96ème rang sur un total de 175 pays, selon un rapport de l’Union internationale des télécommunications.
«Devançant des pays comme l’Egypte (100) et l’Algérie (103), le Royaume figure parmi les Etats à revenu intermédiaire qui ont enregistré les améliorations les plus dynamiques à l’échelle de la région», indique le rapport de l’agence onusienne, publié mardi.
Les auteurs du rapport se réjouissent également de «la forte performance» réalisée par le Maroc en matière de proportion des ménages disposant d’un accès Internet.
L’indice IDI prend en compte plus d’une dizaine d’indicateurs dont particulièrement l’accès aux technologies, leur utilisation et les compétences dans ce domaine.
La Corée du Sud reste en tête de l’indice, alors que l’Islande passe devant le Danemark en deuxième place, suivis par la Suisse (4e). Les avancées les plus fortes ont été observées dans la région américaine, mais aussi en Russie, dans certains pays de l’Europe de l’est et en Asie-Pacifique.
Dans son rapport intitulé «Mesurer la société de l’information», l’UIT indique que près de la moitié de la population mondiale, plus de 47 %, est désormais connectée à Internet, soit une hausse de 1 % par rapport à l’an dernier.
En septembre, l’organisme onusien avait expliqué que ce chiffre de 50 % pourrait être atteint dès 2017, un an avant l’objectif fixé.
Si 80 % des habitants des pays développés utilisent internet, ils ne sont que 40 % dans les pays en voie de développement et moins de 15 % dans les pays les plus pauvres. Dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles d’Afrique, ce taux tombe même en-dessous de 10 %, seule une petite minorité urbaine, jeune, aisée, éduquée et plutôt masculine ayant accès aux moyens de communication.
«Pour connecter davantage de personnes», il est important de cibler une réduction «des inégalités socio-économiques globales», a recommandé le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, Houlin Zhao. L’UIT souligne que le principal obstacle demeure le coût de l’accès au haut débit, qui a certes baissé globalement au cours de la dernière décennie, mais reste «clairement inabordable» dans beaucoup de pays pauvres