Si le télétravail s’est largement démocratisé pendant la pandémie, ce n’est qu’un avant-goût des bouleversements qui attendent le monde du travail, à la faveur de l’essor du tout numérique et du travail à distance.
L’exception est devenue la règle. Auparavant, considéré comme un privilège accordé à certains employés, le télétravail s’est révélé une bouée de sauvetage pour de nombreuses entreprises dans le monde, pendant la pandémie. Elles ont ainsi pu poursuivre leurs activités en généralisant massivement le travail à domicile. De grands groupes comme Google, Microsoft et Apple souhaitent d’ores et déjà prolonger l’expérience jusqu’à l’année prochaine. D’autres, comme Automattic, société mère du système de gestion de contenu web WordPress, ont été entièrement convaincus par le télétravail, qui concerne aujourd’hui 100 % de leurs employés.
Une entreprise sans bureaux : une idée absurde pour les entrepreneurs comme pour les employés depuis l’invention même du concept au XVIIIe siècle. Mais la pandémie est passée par là, prenant de court des entreprises qui n’avaient rien demandé, mais qui ont, la plupart du temps, réussi à relever le défi. Idem pour le télétravail. Sauf que dans ce cas précis, elles y ont vu un avantage. Selon un sondage réalisé par la société de consulting Capgemini, 68 % des 500 entreprises interrogées ont constaté une augmentation de la productivité au troisième trimestre, conséquence directe de la mise en place du télétravail. Seuls 22 % ont enregistré une baisse de la productivité. La possibilité de travailler à distance semble séduire massivement, mais elle n’est pas égale dans tous les secteurs.
Les emplois en télétravail
Dans le cadre d’une étude menée dans neuf pays, la société de consulting en management McKinsey a passé au crible 2 000 activités dans 800 professions pour déterminer si elles étaient « télétravaillables ». Les auteurs ont conclu que plus le poste est qualifié et plus l’économie développée, plus la proportion de tâches pouvant être effectuées à distance est grande. Selon cette étude, plus de 20 % de la population active pourrait ainsi télétravailler trois à cinq jours par semaine.
Avec un tissu économique largement tourné vers les services, la France se situe au-dessus de la moyenne de l’Union européenne en matière de capacité à travailler à distance, selon les résultats d’une étude menée par l’European DataLab et l’institut Eurostat, juste avant la pandémie du covid-19. Au sein du ministère du Travail, la Dares (Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) souligne que début 2021, les entreprises où une majorité de salariés étaient en télétravail représentaient seulement 17 %. Mais cette part atteint 47,5 % dans les activités juridiques, la finance et l’assurance, et grimpe même à 78 % dans le secteur de l’information et de la communication. Une progression constante est observée au fil des dernières années, avec une accélération liée à la crise sanitaire, à l’exception bien sûr des secteurs non « télétravaillables » (emplois en usines, restauration, soins et coiffure…). Une enquête menée par le cabinet de conseil Willis Towers Watson auprès des DRH souligne que les entreprises européennes prévoient un taux de travail à domicile de 29 % par rapport à l’ensemble de leurs effectifs d’ici à 2023, contre 38 % actuellement et 6 % en 2017. Une tendance qui pourrait notamment se confirmer en France, à la faveur de l’adhésion des salariés au travail à distance. Plus d’un an après le début de la pandémie du covid-19, 58 % des employés dans l’Hexagone estiment avoir amélioré leur niveau de productivité, révèle une étude publiée par le fournisseur de solutions cloud Workday et l’institut Yonder. Parallèlement, 55 % d’entre eux font part d’une diminution du stress au travail.
Une connectivité aux multiples facettes
Pour certains secteurs et activités, quand on évoque le travail à distance, on ne parle pas seulement de répondre à ses e-mails depuis son smartphone (une forme de télétravail que l’on connaît déjà bien) ou d’utiliser le logiciel propriétaire de son entreprise chez soi, ou encore de privilégier les réunions en visioconférence, dont l’usage est désormais très répandu. La solution proposée par TeamViewer permet par exemple de se connecter en distanciel à des équipements médicaux pour les réparer ou les paramétrer. C’est aussi une solution adaptée aux réunions commerciales à distance.
Pour garantir la fluidité et l’efficacité du processus, il est indispensable que tous les appareils – des lunettes connectées aux téléphones mobiles, en passant par les systèmes de back-end des entreprises – soient reliés les uns aux autres facilement. Peu importe qu’ils fonctionnent avec un système d’exploitation iOs ou Android : TeamViewer est compatible avec toutes les configurations.
Production, logistique : là aussi, la révolution numérique est possible
À ce jour, TeamViewer a été installé sur plus de 2,5 milliards d’appareils. Pas étonnant donc que cette entreprise ne s’intéresse pas seulement à son champ d’application le plus visible – la visioconférence – sur le marché très compétitif des outils de collaboration numériques. « C’est naturellement devenu un sujet stratégique pour de nombreuses entreprises pendant la pandémie, mais pas pour nous », explique Oliver Steil, PDG de TeamViewer. Logiciels de caisse, écrans, machines, robots, systèmes de diagnostic, turbines éoliennes, distributeurs automatiques… Si un objet peut se connecter à Internet, il peut être associé à TeamViewer. De quoi faciliter la mise en place de nouvelles activités et de nouveaux processus dans des secteurs allant de la production industrielle à l’installation de distributeurs automatiques de boissons fraîches.
Profiter des innovations d’avant-garde en toute sérénité
Avec l’acquisition d’Ubimax et d’UpSkill respectivement en juin 2020 et mars 2021, TeamViewer est devenu le leader de l’assistance numérique dans les industries où la proportion de travail manuel est élevée. Les deux entreprises sont spécialisées dans les applications industrielles de réalité augmentée, utilisées par des groupes comme DHL ou Boeing. Du côté de l’agroalimentaire, Coca-Cola Hellenic Bottling Company (HBC) est l’un des principaux embouteilleurs du géant américain du marché des boissons et vend plus de 2 milliards d’unités par an. L’année dernière, les opérateurs de transpalettes travaillaient encore avec des tablettes accrochées à leurs machines. Depuis la mise en place d’une solution de réalité augmentée Ubimax, désormais intégrée à TeamViewer, ils portent des lunettes connectées qui leur transmettent les informations dont ils ont besoin de manière précise et instantanée, tout en libérant leurs bras. Les commandes sont découpées étape par étape grâce aux données transmises entre la direction de l’entrepôt et le serveur TeamViewer Frontline. « Les applications utilisant la réalité augmentée sont indispensables », confirme Oliver Steil. Elles peuvent être paramétrées numériquement et, si besoin, à distance depuis les plateformes de production de Coca-Cola HBC à l’aide de lunettes connectées équipées de caméras. « Aujourd’hui, le monde du travail est de plus en plus dépendant de la technologie et des logiciels, qu’il s’agisse d’emplois de bureau classiques ou de postes de la chaîne de valeur industrielle, c’est-à-dire la production, la fabrication ou la logistique », explique Oliver Steil.
Et chez TeamViewer ?
Avec plus de 1 300 employés, l’entreprise ressent elle aussi les effets de la pandémie. Ainsi, elle a largement augmenté la proportion d’employés en télétravail. Les vastes bureaux du siège, qui n’accueillent aujourd’hui qu’une poignée de collaborateurs en raison du covid-19, offrent énormément de place. « Une nécessité, au vu du potentiel de croissance, conclut Oliver Steil, mais TeamViewer peut également s’appuyer sur les possibilités offertes par le télétravail, qui sont, elles, entièrement libérées des contraintes d’un bâtiment physique. »