La Chine donne l’alerte en décembre, Trump réagit en mars

L’urgence nationale n’a été décrétée qu’en mars aux États-Unis, où la gestion de la crise par Donald Trump est extrêmement critiquée.

INTERNATIONAL – Les autorités américaines, Donald Trump inclus, auraient reçu dès le mois de novembre de premières alertes des services de renseignements sur le coronavirus, qui était alors décrit comme “un événement probablement cataclysmique”, a révélé la chaîne américaine ABCNews ce mercredi 8 avril.

Les premières alertes auraient été données par les services de renseignements médicaux rattachés au Pentagone, qui surveillent les risques sanitaires sur les territoires où l’armée américaine est engagée.

“Les services de renseignements médicaux prennent en compte toutes les sources d’informations — les images, les renseignements humains, les signaux. Ensuite, il y a des analyses de personnes qui sont spécialistes de la zone”, explique à la chaîne ABC un ancien assistant du ministre de la Défense américain.

Selon des sources proches du dossier, les conclusions des experts étaient sans appel: “Les analystes ont conclu que cela pourrait être un évènement digne d’un cataclysme”.

Dès “fin novembre”, les risques encourus à cause de ce virus ont donc été remontés au plus haut niveau de l’administration américaine: du Pentagone à la Maison Blanche, avec au mois de janvier une note dans le dossier quotidien des renseignements transmis au président des États-Unis.

La Chine donne l’alerte en décembre, Trump réagit en mars

Officiellement, Pékin a commencé à communiquer sur le coronavirus à partir du mois de décembre. Soit un mois après les premières remontées des renseignements américains, selon les sources interrogées par ABC.

Interrogé sur le sujet, le secrétaire d’État américain à la Défense Mark Esper a cependant affirmé qu’il “ne se souvenait pas” d’avoir reçu d’alertes en novembre. “Comme vous le savez le premier patient aux États-Unis a été diagnostiqué fin janvier. Le 1er février nous avons activé notre plan spécial pandémie” au sein de l’armée, a-t-il expliqué.

Dans le même temps, Donald Trump qualifiait encore le coronavirus de “canular” utilisé par les démocrates, minimisant ensuite régulièrement la pandémie et ses conséquences. Ce n’est qu’en mars que son discours a véritablement évolué, le président américain évoquant désormais le “fléau” du Covid-19.

Alors que certains États avaient déjà pris des mesures de confinement unilatérales, l’urgence nationale a été décrétée aux États-Unis le 13 mars, beaucoup trop tardivement de l’avis de certains, la cheffe des démocrates Nancy Pelosi en tête. Les États-Unis sont désormais le pays avec le plus de cas de coronavirus enregistrés, plus de 400.000. Plus de 14.000 personnes sont décédées.

Selon un journaliste à Washington, le Pentagone a démenti avoir reçu des alertes en novembre dernier.

 “Le Pentagone, dans une nouvelle déclaration, dément avoir été alerté par des “sources” en novembre. […]Le Département de la Défense dit: ‘nous pouvons confirmer que ce reportage… est incorrect’”.

Sur Majid FATHI

Directeur General, à Flash Economie Funder & CEO, à Eprogiciel Directeur à Progiciel France Directeur Général, à IITIC (L'Institut International des technologies de l'information et de la communication) Auparavant Ingénieur d'étude et de développement à Banque Populaire Auparavant Directeur Général à Centre d'études financières, économiques et bancaires à Paris. Directeur à Crédiatis vendu à la Banque Populaire Nord de Paris Auparavant Co-Founder à 123credit.com vendu à la BNP Études : Informaticien Systèmes et Réseaux Informatiques à ENS Cachan Études : Informaticien systemes et reseaux à EPITA

A lire aussi

Université d’été du RNI : des échanges sans ambages

En marge de la quatrième édition de l’Université d’été de la jeunesse du RNI, des …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *