L’entrée en vigueur du programme national d’assurance contre les risques de catastrophe est attendue cette année. Cela impliquera l’activation effective du «régime de couverture des conséquences des événements catastrophiques», institué par la loi 110-14. Cette loi prévoit un régime mixte combinant deux systèmes. Le premier est un système d’assurance au profit des personnes ayant souscrit des contrats d’assurance, à travers l’inclusion obligatoire de la garantie contre les risques catastrophiques dans ces contrats. Le second porte sur un système allocataire garantissant aux personnes ne disposant d’aucune couverture, une indemnité pour la compensation du préjudice corporel et de la perte de la résidence principale en cas d’événement catastrophique et ce, à travers le «Fonds de solidarité des événements catastrophiques». Cette initiative est l’une des mesures prévues par le «Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de la résilience», financé par la Banque mondiale pour 200 millions de dollars. Le Maroc subit une perte moyenne annuelle de plus de 800 millions de dollars (7,8 milliards de DH), soit 0,8% de son produit intérieur brut (PIB), due aux catastrophes naturelles. De même, plus de 30% de la population marocaine et 33% de son PIB sont exposés à au moins deux aléas naturels : la sécheresse et les inondations.
le Matin