Nos entreprises se couvrent-elles suffisamment contre les aléas ?

Nos entreprises ne se couvrent-elles pas assez? Font-elles juste le minimum pour ne pas se retrouver en porte à faux avec la loi ? C’est du moins l’impression que donne l’analyse de la structure des primes au titre des risques techniques, incendie et assurance-crédit, émises par l’ensemble des compagnies d’assurance de la place.
Sur près de 50 milliards de DH de primes émises, les risques techniques & incendie ont totalisé un peu plus de 2,26 MDH, pesant ainsi pour 4,5% du marché de l’assurance qui a drainé 49,8 milliards de primes en 2021, selon les données de la Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance (FMSAR). Si l’on ajoute à ce courant d’affaires les primes relatives à l’assurance-crédit que contractent les entreprises pour se couvrir contre les impayés et protéger leurs postes clients des surprises des mauvais payeurs (238,2 MDH), l’on se retrouve à peine à un ratio de 5% ! Très peu au vu du potentiel, surtout si l’on garde à l’esprit la structure du tissu productif composé à plus de 95% de TPME. Si l’on mène le raisonnement par taux de pénétration de l’assurance des risques techniques, incendie et assurance-crédit de l’économie marocaine (primes / PIB), le ratio devient non significatif !! Logique, du moment que le taux de pénétration de l’assurance en général est au-dessous des 5%.
Un constat corrobore notre impression de départ : la ventilation des risques techniques par branches de sous-risques démontre clairement que les entreprises se couvrent quand elles n’ont pas le choix de …

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